08/09/2009
_This is me, Jack Vance ! (Or, more properly, this is "I")_
This is me, Jack Vance ! (Or, more properly, this is "I") : Jack VANCE : Subterranean Press : 2009 : ISBN-13 978-1-59606-245-0 : 208 pages (y compris cahier de photographies N&B) : 40 USD pour un HC avec jaquette.

Jack Vance (né en 1916) est probablement l'un des derniers grands auteurs de l'age d'or encore en vie. Il nous livre ici son autobiographie telle qu'il l'a dictée puisque sa vue défaillante ne lui permet plus d'écrire lui-même. Elle est publiée par Subterranean Press, un petit éditeur américain spécialisé dans les ouvrages luxueux à destination des collectionneurs et qui a à son catalogue une certain nombre de titres de Vance ou autour de lui.

Comme il s'agit d'une autobiographie, Vance ne déroge pas au format chronologique habituel. Il nous raconte donc sa vie en 13 chapitres d'une longueur assez variable et qui se concentrent plutôt sur ses jeunes années (on atteint à peine 1974 au trois quart du livre). En fait, le terme d'autobiographie est assez trompeur puisque la majeure partie du livre est plutôt ce que les anglo-saxons appellent un travelogue (un journal de voyages en VF), un type de texte que l'on rencontre parfois sous la plume d'autres auteurs de SF (Heinlein en est le meilleur exemple). Dans la pratique, le Jack Vance "auteur" est totalement absent du livre à l'exception d'une partie intitulée "Final word" qui nous donne, visiblement à contrecoeur, quatre pages sur l'écriture. Le livre se termine par un cahier photographique (en N&B) d'une dizaine de pages. Il n'y a pas d'index.

Etant un grand amateur de Vance, je dois bien avouer que cet ouvrage m'a particulièrement énervé. J'ai tout d'abord été profondément déçu par le texte lui-même. Au début (la jeunesse de l'auteur et les années de marin), on se dit que c'est assez normal qu'il ne se passe pas grand chose d'intéressant et que l'extrême platitude de la narration n'est que le prélude à des parties autrement savoureuses comme Vance sait si bien les faire. Et bien non. Est-ce un symptôme de facultés intellectuelles sur le déclin ? En tout cas, le livre n'offre aucun plaisir en tant que texte. C'est plat, mal écrit et surtout absolument sans intérêt. L'auteur égrène un liste de destinations dont la lecture est aussi passionnante que celle d'un billet d'avion : "Next day we retrurned downriver and flew back to Singapore, then to Hong Kong and finally back to Oakland.". Il nous raconte des trucs aussi importants que le fait qu'il ait donné sa voiture à un garagiste en Allemagne (et c'est tout). Le tout est parsemé d'anecdotes sans aucun intérêt (deux légionnaires français qui sont bousculés lors d'une soirée à Tahiti) ou dont le traitement déçoit de la part de Vance qui nous explique qu'il a dîné dans le meilleur restaurant français (La Pyramide) et que c'était génial mais qui ne nous indique même pas ce qu'il a mangé (on apprend juste que son fils est resté dans la voiture à lire), chose surprenante venant d'un auteur si à l'aise avec la description des plaisir de la table. Il n'y a aussi aucun romantisme. Pour un ouvrage dédicacé à sa femme Norma (décédée en 2008), celle-ci est étrangement absente et traverse le livre comme une silhouette traitée sans émotion ni affection.

Pour ajouter à cette déception vis à vis du texte lui-même, je suis aussi en colère contre l'éditeur. Si, en tant qu'amateur de SF ou de Fantasy, je crache 40 USD pour un livre de 200 pages bien aérées (presque deux fois le prix d'un HC de ce type), c'est parce qu'il s'agit de l'autobiographie de JACK VANCE et que je m'attends à lire des choses sur le Jack Vance qui m'a fait rêver, à savoir l'auteur, mais pas une liste non commentée de noms de lieux et de moyens de transport. Pour être franc, on est presque dans l'abus de confiance et on retrouve bien le positionnement de l'éditeur dont la spécialité est justement les ouvrages hors de prix pour une population de pigeonsclients dans mon genre prêts à mettre la main au portefeuille pour un texte supplémentaire ou un bonus inédit. Je veux bien passer sur le Reynolds à 35USD pour 85 pages mais là je trouve que les limites de l'honnêteté sont atteintes : produit très cher, trompeur (un travelogue pour une autobiographie) et de mauvaise qualité. Cela fleure bon l'exploitation à outrance d'un filon.

Globalement, ce livre ne vous apprendra rien sur Vance l'écrivain (si, qu'il utilise un stylo à plume avec de l'encre bleue ou noire), ne vous donnera qu'une vision fugace de Vance l'homme (le jeune homme, le père, le mari, le patriarche) et vous dira presque rien sur le monde vu par l'auteur. Au final cet ouvrage est un joli attrape-gogo ou l'illustration parfaite de la crédulité des passionnés. Lisez et faites lire les fictions de Vance, c'est sûrement le plus bel hommage à lui rendre.

Note GHOR : 0 étoile
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10/06/2009
_Archaeologies of the future : The desire called utopia and other science fiction_
Archaeologies of the future : The desire called utopia and other science fiction : Fredric JAMESON : Verso : 2005 : ISBN-10 1-84467-033-3 : 421 pages (y compris index) : une trentaine d'Euros en neuf pour un volumineux HC avec jaquette.

Cet ouvrage rassemble une partie des essais sur l'Utopie et la SF que l'on doit à la plume de Fredric JAMESON. Il est l'un des critiques marxistes les plus connus et il s'est depuis longtemps intéressé au genre. Le livre est divisé en deux grandes parties d'égale taille. La première est consacrée à l'Utopie (je ne sais pas si elle est inédite) et dresse un portrait historique de ce sous-genre en tentant d'en comprendre les motivations. La seconde rassemble des écrits déjà publiés dans diverses publications consacrées au genre, et aborde divers thèmes allant de l'étude générale sur un auteur précis (Van Vogt, Le Guin, Dick, Gibson) à des analyses unitaires de certaines oeuvres (Starship, Dr Bloodmoney, The exile waiting) ou cycles (Mars de KSR). Un index est fourni, mais il n'y a pas de bibliographie.

Il est à noter que ce livre est l'un des rares ouvrages de référence à avoir été traduit en Français (en deux tomes chez MaxMilo, voir http://www.maxmilo.com/), mais qu'il n'a pas été particulièrement commenté ni remarqué au sein du genre.

Pour faire rapide, je dois avouer que j'ai trouvé la lecture de cet ouvrage particulièrement pénible et profondément ennuyeuse. La première partie sur l'Utopie est indiscutablement très érudite mais elle couvre un domaine sur lequel il a été beaucoup (trop écrit) ce qui rend une discussion de More de plus un peu superflue C'est aussi un domaine dont la pertinence pour la réflexion sur l'état actuel du genre est loin d'être démontrée, même par Jameson. La deuxième partie est nettement plus variée mais souffre globalement d'une trop grande dispersion dans le discours qui sautille d'un sujet à un autre sans forcément les creuser. Par exemple, dans l'article sur Van Vogt, Jameson arrive à placer en deux pages les noms de Freud, Marx, Rousseau, Hoffman, Morgan et à évoquer l'archéologie danoise, le concept de barbare et celui de civilisation, la commune de Paris, l'Angleterre Victorienne ou les Iroquois...

On croirait lire une sorte de Stephenson de l'ouvrage de référence avec un raisonnement "fractal" que l'on pourrait penser soit trop brillant pour être suivi, soit plus décoratif qu'efficace ou clair. De plus, le tout est assaisonné d'un jargon parfois assez pesant et d'une écriture qui ne favorise pas la lisibilité avec des phrases atteignant facilement la dizaine de lignes. Au vu de la réputation flatteuse de l'auteur, je suppose que le problème vient plus de moi que du livre et que je ne suis pas forcément le public visé et/ou susceptible d'apprécier le travail de Jameson.
Définitivement, un ouvrage qui n'est pas pour moi.
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30/03/2009
_Science-Fiction : Une littérature du réel_
Science-Fiction : Une littérature du réel : Raphaël COLSON et André-François RUAUD : Klincksieck (collection "50 questions") : 2006 : ISBN 2-252-03564-1 : 190 pages (y compris bibliographie et index) : 13.50 Euros pour un TP.

Cet ouvrage fait partie de la collection "50 questions" (voir aussi L'uchronie de Henriet) dont le principe est de faire le tour d'un sujet sous la forme de réponses assez longues (plusieurs pages) à 50 questions. Ici, c'est donc le duo Colson/Ruaud qui s'attaque à cette monumentale entreprise. Pour les placer sur l'échiquier de la SFF, il faut savoir que les deux auteurs sont derrière l'éditeur "Les moutons électriques" et que AFR est un des fanzineuxhistoriques du genre dans notre pays, avec près de 130 numéros de Yellow Submarine à son actif.

Globalement, l'ouvrage adopte une trame chronologique classique pour l'étude de la SF. Il divise l'histoire du genre en six périodes (les plus récentes sont les plus approfondies) et une conclusion.
Je dois bien avouer avoir été passablement déçu par cet ouvrage, surtout au vu de la signature d'AFR, dont la grande connaissance du genre peut difficilement être mise en doute.
Cela va de la surprise de voir Margaret Atwood (qui, comme chacun le sait n'écrit pas de la SF qui n'est que des histoires de "talking squids in outer space") prise comme une autorité sur le genre (elle est d'ailleurs plus citée que Anderson ou Bear). Cette position dominante est probablement un effet de son texte dans Fiction (revue d'ailleurs éditée par les auteurs de l'ouvrage).
Étonnement plus critique de voir Frankenstein cité comme étant unanimement reconnu pour être le premier texte de SF, alors que cette théorie (portée par Aldiss) est loin de fairel'unanimité ni même (au vu de ce que je sais de la réflexion sur le genre) la majorité.
Surprise encore de lire que Baxter "traite d'une façon fantasmée la rupture de 1914-1918", alors que les textes auxquels semblent faire référence les auteurs (puisque aucun exemple n'est fourni) sont soit situés dans un cadre fictif bien antérieur à la WW1 (Anti-ice, Columbiad, Brigantia's angels ou The ant-men of Tibet) ou nettement prostérieurs à cette rupture (les textes de alt.space comme Voyage).

Du regret de voir que la nouvelle de Schachner qui est evoquée page 23 ne soit pas citée, ce qui aurait pû permettre aux amateurs qui ne la connaîtraient pas de pouvoir la lire.
Irritation de lire que "Astounding, un support crée en 1930 en réaction ouverte contre la médiocrité littéraire d'Amazing", ce qui est tout simplement une idiotie complète, qu'un rapide coup d'oeil dans le Rogers, le Ashley ou le Carter aurait permis de corriger en vérifiant que les éditeurs d'Astounding n'affichaient au début clairement aucune prétention littéraire et mettaient au contraireclairement l'emphase sur l'aventure pure.
Énervement de voir ressurgir l'idée fausse que le mot space-opéra (inventé en 1941) est censé faire référence à la télévision (en 1941 !), alors que son origine (Tucker sur le modèle de horse-opéra) est désormais bien établie.
Surprise désagréable d'entendre parler de Gordon VON Gelder (un peu comme A. E. VON Vogt) alors qu'une simple re-lecture aurait permis de mettre VAN (et que AFR doit certainement connaitre personnellement van Gelder).
Incompréhension à la lecture de l'information comme quoi "Astounding est la première revue populaire à passer en poche", ce qui montre bien que l'auteur n'a jamais vu cette revue puisqu'il s'agit du format 'digest' et que ceux qui voudraient ranger les Astounding de cette époque (1945) au milieu de leurs poches auront une belle surprise.

Je vais arrêter là, mais le reste est à l'avenant, un long et pénible catalogue de coquilles (juste gênant mais pourtant facilement corrigeable), d'erreurs factuelles (résultant d'un manque de travail) ou de contre-sens dommageables (montrant un manque de maîtrise du sujet). Les lecteurs perspicaces retrouveront d'ailleurs une partie de ces perles à l'identique dans l'ouvrage qui prend la suite de celui-ci (http://ghor.hautetfort.com/archive/2008/12/12/science-fic...).
A noter aussi que la bibliographie fournie est extrêmement pauvre, faisant une part disproportionnée aux publications 'maisons' (Fiction, Yellow Submarine). Ce mélange d'ignorance et d'intérêt personnel bien compris est d'ailleurs une constante tout au long du livre (et se retrouve dans les autres ouvrages du duo).
On sent très nettement que l'auteur (ou les auteurs) a voulu faire un ouvrage sur la SF en n'en ayant qu'une connaissance limitée ou pas les moyens d'y mettre le soin nécessaire (un travail alimentaire de commande ?) et que, face à la difficulté traditionnelle dans un ouvrage historique de ce type d'avoir de la matière de première main, il a pris une petite douzaine d'ouvrages de référence ou carrément des numéros de revues (le Fiction No1 apparaît deux fois dans la bibliographie) ou de fanzines (idem pour le Yellow Submarine sur San Francisco) et s'est parfois borné à recopier leur contenu sans prendre la peine de le vérifier.
On reconnaît ainsi le couplet sur Mary Shelley première auteur de SF copié de Trillion year spree, le coup de Schachner tiré de Sadoul, la page sur Milne et Mitchell extraite de Yellow Submarine alors que ces deux derniers auteurs sont généralement ignorés dans des ouvrages bien plus ambitieux, chose qui serait pourtant légitime dans un ouvrage d'aussi petite taille.
Après le sinistre Manfrédo du Cavalier Bleu, ce n'est pas ce genre d'ouvrage, largement approximatif ou carrément faux qui va aider la cause de la réflexion sérieuse sur la SF en VF ou permettre à des personnes intéressées par le genre et son histoire d'acuqérir des bases solides.
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13/02/2009
_Les 42210 univers de la science-fiction_
Les 42210 univers de la science-fiction : Guy BOUCHARD : Le Passeur : 1993 : 2-9801067-7-9 : 338 pages (y compris bibliographie aérée mais pas d'index) : 19 Euros en neuf pour un petit TP.

Que dire de ce livre ?
D'après ce que j'en ai compris, c'est une tentative de définir la science fiction en modélisant toutes les possibiltés des formes romanesques. Pour ce faire, l'auteur, à l'aide de critères judicieusement choisis (sic) montre qu'il existe au total 87435 formes romanesques (67 types de personnages x 3 types de rapports des personnages au narrateur implicite x 15 types de rapports à l'espace x 29 types de rapport au temps). Dans cet ensemble, 67 de ces formes unitaires correspondent au roman réaliste et 42210 à la SF (d'où le titre). Ne me demandez pas lesquelles et comment on arrive à un tel résultat, je n'en sais rien et je ne suis pas sûr que l'auteur en sache plus que moi.
Prudemment, l'auteur ne donne jamais de définition rédigée de la SF, cela aurait été trop facile d'y trouver des contre-exemples et évite soigneusement de se prononcer sur des sujets polémiques (en terme de théorie du genre) comme "la SF est-elle incluse dans le Fantastique", "La Fantasy est-elle un sous ensemble de la SF"...
Cet ouvrage est un galimatias total et incompréhensible. De plus, son ton pédant et le fait qu'il s'imagine règler leur compte à tous ceux qui on précédemment tenté de définir la SF le rende fort peu sympathique. Dans ce concert de critiques, le seul théoricien du genre qui trouve grâce aux yeux de Bouchard étant Suvin (surprise, c'est comme Bouchard un universitaire basé au Canada).

Parmi les grands moments de ce livre :
- des erreurs factuelles, parfois assez courantes mais fragilisant d'emblée le discours (par exemple l'affirmation, maintes fois lue, que le terme Space opéra vient de Soap opéra).
- une résolution d'équations du premier degré assez particulière : si x/3 = 2982, alors x = 8358 (je vous laisse faire le calcul), qui prouve que les mathématiques ne sont pas plus la tasse de thé de Bouchard que la SF.
- une terminologie propre et inédite où Science Fiction Savante = Hard Science, pas forcément critiquable dans l'absolu mais que ne peut qu'obscurcir le discours de Bouchard par l'usage de termes à la signification non partagée.
- un français du genre babelfish (un western en location !), mais c'est peut-être du québécquois.
- un ensemble de références qui place au même niveau de crédibilité tout et n'importe quoi : 6 pages de Rafaël Pividal dans Europe prises aussi au sérieux que le Clute & Nicholls, alors qu'il existe un monde à tous les niveaux entre ces deux références.
Un ouvrage complètement barré, d'une prétention absurde et d'une lecture hilarante. Le seul livre aussi déjanté que je connaisse est aussi une tentative grandiose et universaliste : classifier toute la SF par ses thèmes avec un système de code (Science fiction and the universe of knowledge de Croghan). Sa lecture est aussi un grand moment de délire.

En plus, sans vouloir faire le pingre, ce livre qui part de nulle part et y revient coûte quand même la bagatelle de 19 Euros (port compris) pour un bouquin gros comme le Grenier chez La Farandole. Cela fait cher pour le plaisir de se moquer de l'auteur.
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12/01/2009
_12 jours avec la science-fiction_
12 jours avec la science-fiction : Bibliothèque de Clermont-Ferrand : anonyme (et heureusement) : 1982 : 34 pages : 1 Euro (d'occasion) pour un pamphlet agrafé.

Je ne vais pas refaire le massacre de ce fascicule, déjà fait dans L'année 1982-1983 de la SF&F par Claude Eckerman (page 260 pour être précis), mais juste stigmatiser cette habitude des bibliothécaires qui, lorqu'ils traitent de la SF (ou d'autres genres réputés mineurs) oublient toute rigueur et tout auto-contrôle.

En gros, ce livre est bourré d'erreurs et/ou de coquilles (essayez de chercher dans le fonds d'une bibliothèque Paul Anderson, James Blis, Hohn Brunner...) qui fleurent bon le travail bâclé.
Je mentionne cet ouvrage et sa piètre qualité (pour le moins) parce que ce phénomène est assez fréquent. Il existe toujours des personnes qui, lorsqu'elles sont investies d'une mission culturelle (bibliothécaire, organisateur d'expositions...), se pensent automatiquement compétentes pour rédiger sur n'importe quel sujet. A plus forte raison (me souffle mon esprit vicieux) si le sujet est considéré comme peu valorisant (SF, polar, BD, thriller...). Il existe d'ailleurs nombre d'ouvrages de ce type qui prouvent bien (malgré quelques rares exceptions) que la non-connaissance d'un domaine n'est pas rédhibitoire pour en parler.

Une curiosité (malsaine) qui peut faire rire (jaune).
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